La conquête musulmane en terre ibérique débute en 700, cette forte présence se prolonge jusqu’au XVI ième siècle. Durant cette période, les Maures, peuple berbère, influe énormément sur l’art de la péninsule.
Ces nombreux siècles d’occupation, ont ainsi façonné une culture atypique, surtout en architecture. Les azulejos, entre autres, en sont une somptueuse conséquence.
Bien qu’ils soient bleus pour la plupart, l’étymologie du mot azulejos ne vient pas de «azul» signifiant bleu en espagnol et portugais mais de l’arabe «al zulaydj» désignant une petite pierre polie.
Les azulejos sont en fait une déclinaison des mosaïques romaines adaptées avec la sensibilité Maure-Ibérique. Ces larges carreaux sont ornés de motifs géométriques ou de représentations figuratives. On les trouve aussi bien à l’intérieur de bâtiments qu’en revêtement extérieur de façade.
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Cet art s’est d’abord développé en Andalousie au XVième siècle. Même si Séville, pour l’Espagne, possède de magnifiques panneaux d’azulejos, cet art s’est ensuite particulièrement développé au Portugal où il atteint son apogée au XVIIIième siècle et dans ses anciennes colonies, en particulier le Brésil et les comptoirs d’Asie (Macao et Goa). La ville de Lisbonne illustre parfaitement ce style architectural dit alors hispano-mauresque. Il existe dans cette capitale un Musée de l’azulejo comportant de très riches collections.
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Cet art reste considéré comme vivant et continue à fasciner. Plus récemment, le monde du luxe et de la mode reprend les dessins et couleurs des azulejos portugais pour les adapter aux courbes féminines des robes de grands designers. La grande maison italienne Dolce & Gabbana avait lancé le coup d’envoi lors de la collection dernière en présentant une garde-robe recouverte de mosaïques religieuses. Prada ainsi que Roberto Cavalli pour ne citer qu’eux se concentrent sur ce style hispano-mauresque et décline les Azulejos sur leurs tissus et leur maroquinerie.
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Fière de l’héritage artistique de mon pays d’origine, le magasin vous éblouira une fois de plus avec cet art que j’ai importé de Lisbonne. Venez le découvrir au 30, rue de la Trémoille.
Bonjour,
C’est un joli travail que vous présentez.
Bon courage
Merci beaucoup 🙂