André Courrèges poussé par son père fait des études de génie civil mais sa passion se porte sur la couture depuis toujours.
Originaire de Pau, une fois diplômé, il arrive à Paris ambitieux et rempli de rêves. Il trouve son bonheur dans l’atelier de Balenciaga à partir de 1950 où il apprend tout de son futur métier et rencontre son épouse, Coqueline Barrière. Après 10 ans aux côtés de leur mentor, ils s’envolent tous deux pour fonder leur propre maison de couture.
L’objectif d’André Courrèges est de libérer la femme, de la rajeunir. Il se veut promoteur de la mini-jupe, du pantalon féminin et des chaussures plates.
Le blanc est la couleur emblématique de Courrèges, elle représente à la fois la pureté, la simplicité et la lumière mais aussi le blanc de la feuille vierge sur laquelle tout est à faire, tout est encore possible.
On retrouve l’indiscutable talent de l’ingénieur de formation dans ses créations qui sont construites et bâties plutôt que simplement dessinées.
Après le départ en retraite d’André au milieu des années 1990, la marque décline lentement. Elle est vendue à des investisseurs japonais pour être rachetée par le couple Courrèges. En 2011 elle est finalement cédée à Jacques Bungert et Frédéric Torloting qui souhaitent redorer le blason de Courrèges tout en conservant et prolongeant l’esprit de la maison. Après restauration de l’historique immeuble Courrèges rue François 1er, nos voisins vous accueillent dans une belle boutique immaculée.
Tout ce qui fut l’identité de la marque dans ses années de gloire est repris et perpétué. Ainsi nous avons eu le plaisir de voir le jour d’une nouvelles collection de lunettes qui reprend le traditionnel masque qui figurait déjà dans la ligne vintage. Le blanc y est évidemment omniprésent. Quel plaisir de découvrir des solaires à paupières, visières ou petits miroirs. La ligne est colorée et inventive à contre courant d’un marché de lunettes banalisées. La qualité de fabrication made in France est signée Alain Mikli. Une belle réussite pour ce défi de taille.